Nouvelle amitié [Escapade lunaire2]

Minilya ouvrait grand ses yeux bleus verts. Même s'il n'y avait rien de vraiment spectaculaire à voir dans les ruelles, elles étaient magnifiques. Dressées entre les demeurs de pierre, le lierre grimpant en spirale le long des goutières ou le long des murs. L'animation du marché pouvait même être perçue.

C'est souvent dans ce genre de petit endroit que l'on trouve les plus beaux endroits de la cité car ils sont méconnus. Regarde!

Minilya ointa du doigt vers une petite bande de gamins assis par terre qui jouait ensemble.

C'est un peu comme le coeur de la cité, tu sais ce qui se passe ici et tu connais pas mal de la ville. Ou du moins, c'est comme cela de là d'où je viens. Faut dire, nous on n'a pas de palais, alors il y a de différents aspects.

La jeune femme était vraiment heureuse, le soleil qui était haut dans le ciel semblait promettre une belle journée, il y avait une brise qui était assez forte pour rafraichir, et des odeurs des demeures emplissaient les narines de Minilya, lui rappelant la faim qui se manifesta par un grognement assez perturbant et embarassant.

Tu veux que l'on achète quelque chose là?

Un homme tenait un stand, un tout petit stand qui d'une manière ou d'une autre survivait, magré le fait qu'il était placé dans un endroit pas tellement pratique de la cité. Minilya oeillait le pain frais qu'il avait là, probablement il tenait ce stand près de sa maison car une femme arriva avec une fournée chaude, mettant l'eau à la bouche de la jeune fille.

Seliena décida d'emmener Minilya dans le marché tout en passant bien sûr dnas les ruelles. La flaireuse adorait le marché, c'était le lieu qu'elle préférait à Citrazelle car tout n'était que joie, cris d'enfants courant dans les allées de marchandises, des couleurs époustoufflantes, des objets brillant comme les dents blanches des marchands appatant le clients avec de grands signes et des éclats de voix tonitruants. Bref toute cette agitation rendait la flaireuse heureuse et l'odeur ainsi que la vue du pain chaud sortant juste du four et se baladant sur un large plateau juste devant son nez, fut pour elle un véritable suplice tant elle avait faim...

Tout en ayant écouté Minilya parler, elle cherchait dans sa poche -Elle s'est retransformée et rhabillée quand elles sont revescendues dans la ville- sa petite bourse de cuir agréablement remplie de pièces d'or et de cuivre qui n'attendaient qu'à être dépensées... Seliena n'attendit pas une seconde de plus et répondit à Minilya:

"Oui je pense que je vais en acheter. Et aussi une tranche de lard et du fromage. Peut-être aussi de la confiture et une pomme."

S'apercevant de son énumération, Seliena rougit et continua avec embarras:

"Baaaafffff.... Je suis une grosse goinffre moi !"

Puis elle s'approcha de l'étalage de marchandise et tout en se léchant les babines, elle choisit avec précaution ses aliments qui allaient finir illico presto dans son estomac...

Après avoir fait ses achats elle se tourna vers son amie et lui demanda:

"Qu'es-ce-que tu veux? Dis-moi, je te l'offre... "

Au début Minilya se sentit un peu gênée de la propostion, mais après tout, les amis faisaient ça, alors pourquoi aurait-elle honte de se faire offrir quelque chose

Du pain au raisins! J'adore et aussi une tartine normale avec une grande tranche de jambon dessus...

Minilya avala tout avec vitesse. Elle avait peut être l'air d'une belle princesse dans sa petite robe de soie blanche, mais elle avait vécu les quelques dernière années à voyager avec pour seule compagnie les animaux et cela s'en reseentait sur ses habitudes alimentaires.

Après avoir glané autour de différents petits stands la jeune fille commença à se diriger vers un coin d'où venait pas mal de bruit. Il devait y avoir un jongleur car une troupe d'enfants c'était assemblée et on pouvait les entendre rire.

Minilya garda sa main sur sa bourse plus par réflexe que par précaution, mais c'était en effet dans ce genre de rassemblement que les choses allaient manquantes. Minilya se tourna vers Seliena, ravie.

Merci pour ce repas!
Maintenant que nous avons mangé, on a tout le temps pour aller se balader et voir la ville.

Minilya prenait son temps, regardant ce que les marchands ambulants avaient à proposer, elle allait offrir à son tour quelque chose à Seliena mais elle attendait d'être inspirée par un objet. Elle n'avait rien en particulier dans la tête et laisserait parler son instinct.

Du haut des toits il y avait tout un circuit que seuls de rares êtres connaissaient. Un petit rongeur en profita pour se glisser le long de la ruelle, grimper le long des goutières. Un petit être roux, au pelage soyeux.

Tu rejettes quelqu'un pour te retrouver un autre ami tout de suite.

Trael regardait cette femme qui se promenait avec Minilya, elle avait quelque chose dans sa manière de marcher qui était l'attitude qu'adoptait seulement de rares personnes qui savaient comment se repérer et se servir de leur cinq sens.

Il se réfugia dans un des rares arbres qui longeaient les rues dans lesquelles les deux femmes se promenaient.

Seliena regarda avec amusement Minilya engloutir littéralement son petit déjeuner; puis elle jetta un coup d'oeil autour d'elle en cherchant des coins sympathique à montrer à Minilya. Quand elle eu enfin trouvé elle se tourna vers son amie et l'entraina par le bras dnas les allées du marché:

"Bon alors là je vais te montrer les marchands et les boutiques où il faut que tu ailles si tu as besoin de quelques chose...

Seliena pointa un doigt vers un marchand à la corpulence impréssionnante et chuchota:

"Alors celui-là, il ne faut JAMAIS aller le voir... C'est un escroc de la pire espèce, ses tissus, il les vends le triple que chez celui qui est au bout de la rue, là, le jeune garçon roux. En plus, cet horrible marchand qui s'appelle Kark a toujours une idée dèrrière la tête, il ne faut aps se fier à lui...

Seliena continua ainsi à décrire les vendeurs qu'elle connaissait bien, puis racontait des anectodes rigolotes sur un passant qu'elle venait de saluer. Et bien d'autre chose encore: la jeune femme en robe rouge était cupide, l'autre en pantalon noir travaillait dans une écurie qui appartenait au vieil homme chauve et maigre... Et ainsi de suite !

Trois hures s'étaient écoulées et Seliena décida d'emmener Minilya vers les Ruelles de Citrazelle les moins fréquentées où tous les passages secrets menaient au coeur de la cité...

Juste avant de partir, Seliena sentit une présence imperceptible à sa gauche et se retourna vivement. Ne voyant rien, elle haussa les épaules en accusant silencieusement sa paranoïa.

Corail se faufila à pas légers sur les tuiles encore mouillées de la rosée matinale. Elle s'assit près d'une cheminée entourée de ronces et se nettoya les oreilles.
Elle se baladait ainsi depuis plus d'une heure, attentive aux discussions du peuple, se délectant des odeurs et des couleurs du marché.
Elle sauta sur un arbre feuillu qui envahissait la rue de ses racines massives et se tapit dans les branchages.

Un écureuil passa furtivement au-dessus de sa tête.

Curieuse, elle le suivit.

Minilya s'extasiait devant tant de couleurs et d'odeurs.eEle prit Seliena par la main et la traîna en face d'un gors bocal plein d'ingrédients étranges.

C'est incroyable! Ca fait longtemps que je ne m'étais amusée comme cela. Il y a tellement de choses à voir. Regarde moi ça!

Le coeur de Minilya se serra de manière brève. Elle avait beau être enjouée, elle savait bien que sa présence lui manquait. C'était presque comme s'il était toujours là. Mais elle se chassa les idées de la tête. Elle ne voulait pas gâcher la journée que lui consacrait Seliena.
Elle ne remarqua pas non plus le mouvement vif de son amie vers l'arbre alors elle continua à rire aux tours des marchands pour attirer l'attention de leurs éventuels clients.

Les ruelles? Ca sonne bien ça!

Minilya n'était pas trop fatiguée si l'on prenait en compte qu'elles avaient fait le tour depuis trois heures. Excitée comme elle l'était, elle tiendrait toute la journée. Elle voulut se diriger vers les ruelles, mais réalisait qu'elles étaient nombreuse.

Dis tes ruelles, elles ne sont pas comme un grand labyrinthe? C'est encore mieux que ce que je m'imaginais!

ruelle.

L'écureuil voyant le félin sauter dans l'arbre se hâta d'en descendre et le petit rongeur courut sur un stand. Profitant du dessus en toile pour courir et sauter d'un endroit à un autre à son aise. Il se retourna vers l'animal et le voyant qui le suivait du regard préféra disparraître. Quoi de mieux que les ruelles? Le petit écureuil suivit à distance les deux jeunes femmes.

Cette autre femme avait descelé sa présence, mais il ne s'en souciait pas vraiment. Personne ne lui avait jamais tenu tête comme Minilya l'avait fait et même s'il ne l'admettrai jamais son coeur le faisait toujours souffrir.

les ruelles

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