Quête [Une bière ! (4)]

Minilya s'adossa à un chêne pour reprendre son souffle, contente de voir les portes de la cité loin d'elle. Son fidèle compagnon quitta aussitôt son épaule et se percha dans des branches où il se dégourdit ses petites pattes.

**Comment cela se fait-il que lorsque je cherche des réponses à mes questions je ne trouve jamais rien d'autre que des ennuis ou de l'embarras et lorsque je mène ma vie, les réponses me trouvent. Au cours de mon voyage, les meilleures choses qui me soient arrivées, les quelques réponses que j'ai eu, m'ont toujours trouvées. Pourquoi ne puis-je juste savoir? Attendre assise ici sagement?**

Minilya était en lutte avec ses pensées. Elle soupira, c'était cela son problème, elle pensait trop, elle devrait se laisser aller, vivre la vie, sans soucis et embaras. ... Mais elle ne saurait jamais qui elle était...
La brise était douce et agréable sur son visage, le soleil chauffait son visage, elle pouvait sentir l'odeur sauvage de la mousse, de l'herbe qi l'entourait. Elle entendait la plainte des feuilles quand le vent les pertrubait, elle pouvait presque entendre les petites griffes de l'écureuil sur le tronc de l'arbre.

Elle se sourit à elle-même. Après tout, elle ne devait pas couper ses herbes et racines tout de suite, elle pouvait en profiter un peu, se reposer et se détendre. Elle se laissa bercer par le son de la brise et par le chaleur du soleil. Ses pensées commencèrent à voyager, la dernière fois qu'elle était assise contre un arbre... c'était lorsqu'elle veillait sur lui... elle écarta la pensée, elle ne voulait pas y repenser.
Elle le revoyait... "Ta naïveté te tuera gamine..." il avait seulement quelques printemps de plus qu'elle. Elle sentit presque une main lui caresser le bout de ses doigts.

Elle se redressa, elle n'avait pas rêvé...

**Je me suis endormie!**

Le petit écureuil la fixait, il se dirigea vers elle. Elle se rassura, elle s'était juste rappelée un peu trop de ce qu'elle avait failli vivre. Elle prit l'écureuil dans ses mains et déposa un baiser sur son oeil... ou sur la moitié du visage de l'animal.

Je vais me mettre au travail maintenant! déclara-t-elle après avoir reposé l'animal.

Le coeur de l'homme battait vite, il n'avait pu résister la tentation de lui caresser la main, elle avait l'air si paisible lorsqu'elle rêvait au pied de l'arbre majestueux.

J'entends du bruit pas loin, deux voix. Ce serait mieux que tu les trouve que l'opposé.

Le rongeur courut sur l'épaule de la demoiselle, ne lui donnant pas vraiment le choix. Il ne savait pas si les gens étaient dignes de confiance dans cette région. Ou du moins, si ceux qui trainaient en dehors des enceintes de la cité l'étaient, car rien ne disait que ces personnes en effet faisaient partie de la cité.

Malgré lui, Trael désirait parfois garder son apparence humaine, plus jeune il pensait qu'échapper au monde autour était la meilleure solution, mais à présent, il voyait qu'il ne pouvait pas faire grand chose sous cette apparence. Mais cela voudrait dire qu'il divulgerait la seule qu'il ait jamais possédé et il ne pouvait y renoncer... pas encore en tout cas.

Minilya secoua la tête. Elle épousseta sa cape de quelques brins d'herbe et sortit la petite dague.

**Je dois encore trouver mes quelques petites herbes et racines, après je dois retourner à la Taverne... Ne me regarde pas comme ça, je ne me défile pas..**.

Minilya baissa son visage, laissant ses cheveux tomber en cascade devant elle, cachant ses traits qui devait trahir la peur, l'indécision. Plus le temps passait, le moins elle était satisfaite. Plus le temps passait, le plus elle se rendait compte qu'elle ne voulait pas seulement la compagnie d'un écureuil tout aussi mignon qu'il soit. La présence humaine lui manquait. Elle secoua légèrement la tête, faisant tomber sa capuche, puis inspira une grande bouffée d'air frais, refoulant les larmes qu'elle sentait se former.

**Parfois, je ne sais plus si ce que je fais en vaut la peine...**

Taverne

Le petit écureuil faisant rpeuve de fierté et était obstiné, regarda la jeune fille s'éloigner, les bras pleins de plantes. Puis se dirigea vers un coin un peu plus avancé dans les bois. Là d'où venait le sons des voix.

bois [cherhce son chemin]